(+) blagueur, débordant d'énergie, sympathique, affectueux, touchant.
(-) lourd, lunatique, sarcastique, impulsif, peut être violent.
« En tous cas, le dimanche, Judikaël ne va pas à la messe. Non, le dimanche il bosse, enfin, très rarement, parce que chez Jude, le dimanche, c'est sacré. Le plus important pour Judi', c'est les amis, la famille et être heureux. « Le reste, on s'en fiche » C'est pour cela, que le public l'aime, autant pour sa beauté, autant pour sa simplicité. Depuis qu'il est connu, le jeune homme n'a pas changé pour autant, il est resté comme il était lorsque qu'il n'était alors qu'un simple inconnu. Ses amis? Quoi de plus important dirait-il. Sortir, s'amuser, rire et parler avec eux, c'était ça qu'il aimait plus que tout au monde. Bien que son entourage ai changé depuis qu'il habite à Cleveland, l'entourage du show-business lui plaît beaucoup. Sinon, jouer la comédie, c'est son dada. Depuis son plus petit âge, il adore jouer la comédie, en faire trop, rendre des situations pas grave du tout à dramatique. C'est son don, et il s'en sert le mieux qu'il peut. Et les filles dans tout ça? Depuis son adolescence, le jeune homme a eu de nombreuses conquêtes et depuis, il a bien grandi, et il se dit que les filles, ce n'est plus un jouet. Alors depuis quelques temps, Jude cherche l'amour de sa vie. Ses passions? Il n'en n'a pas vraiment, à part le théâtre. Quoi que, Judi aime beaucoup les nouvelles technologies. Portables, ordinateur, jeux vidéos, il s'y connaît pas mal dedans. Il ne se sépare jamais de son BlackBerry et renouvelle souvent ses Tweets. Non, Judikaël n'est pas un geek, ni un no-life, non, il s'y intéresse juste. Ce qu'il n'aime pas? Beaucoup de choses, très beaucoup de choses. Peut-être toi, qui sait? »

Taille : un mètre soixante quinze
Poids : 69 kilogrammes
Couleur des yeux : Marrons
Couleur des cheveux : Chatains
Longueur des cheveux : Courts
Style vestimentaire :

Spoiler:

Voix :
Signe(s) Particulier(s) : être parfait, est-ce un signe particulier?

Diplômé de : Diplômé de la Cleveland Institute of Art.

I want to be...

« « Maman, moi plus tard je serai acteur. Tu iras me voir au cinéma et tu diras " C'est mon fils " avec un regard admirateur. Tu viendras dans mon super grand appart' à Hollywood ! Et puis je serai le meilleur. » Je n'avais alors qu'à peu près huit ans quand j'avais dis cela, je n'avais pas encore eu le temps de réfléchir à mon avenir que seul cette idée me venait à l'esprit. Le rire de ma mère après cette phrase m'avait marqué l'esprit, c'était un petit rire montant dans les aigus et moqueur. Ma mère était plutôt du genre défaitiste, toujours fixée dans le négatif, je n'y arriverai jamais, disait-elle, jamais, en le répétant d'un façon peu singulière que je pourrai rejouer la scène. J'étais seul, au milieu des autres enfants, ils faisaient cercles autour de moi, impossible de m'en échapper. Certains me montraient du doigt, d'autres rigolaient entre eux, en me lançant des regards foudroyant. Chaque fois que je me retournais, je les voyais, formant une muraille pour ne pas m'échapper. J'étais tel un lion dans une cage, faisant l'admiration des visiteurs. Je me pinçais pour me réveiller, je me croyais dans un rêve, ou plutôt dans un cauchemar. « Alors Fields, tu veux être acteur? Laissez-moi rire. » Oui je voulais être acteur, et puis? « Toi, tu veux faire quoi? A part être sur les genoux de ta mère, tu sais rien faire. » Les autres enfants rigolèrent, pendant que Matthew, " Ze most popular of ze school " rougissait de honte. Avant de parler, valait mieux savoir à qui ils avaient à faire en face d'eux. Je cachais souvent mon jeu, j'étais le petit ange en face, et par derrière j'étais le mec le plus détestable de la planète. J'avais horreur que l'on me marche sur les pieds, surtout par des gosses mesurant cinquante centimètre de hauteur, et encore, je suis sympa. J'attendais une réponse en retour du pauvre type qui m'avait balancé tant d'horreur à la gueule. J'attendais, je le regardais, avec un petit sourire en coin, mon sourire sadique. « Bon Matthew, tu vois là j'ai pas que ça à faire. » Les regards de toutes les personnes présentent se rivèrent sur Matthew, attendant tous -ouaumoinstous- sa réplique. Un grand silence s'imposa, je roula des yeux et dit « Bon, je perd pas mon temps ici, Matthew, on se retrouve dans dix ans, au cinéma. » Je fis un quart de tour, un passage s'ouvrit entre deux élèves, je partais, tenant mon sac seulement avec une bretelle, et je m'enfonça dans le couloir de l'école.

Act I , Part one...

Un attroupement, du brouhaha, un phénomène de masse incompréhensible, et tout cela rien que pour une petite affiche. Le couloir de la Cleveland Institut au art était bondé de monde. J'essayais de me faufiler entre plusieurs inconnus, pour savoir ce qui les attiraient autant que cela. Je me fis bousculer une bonne dizaine de fois, mais rien y fait, je n'y parviendrai pas. J'avais alors qu'une seule solution, me renseigner. « Euh, il se passe quoi ici au juste? » après quelque seconde, quelqu'un me répondit, c'était une voix assez familière pour moi. « Rien, enfin presque rien. Tu connais l'EPIC ? » me posa-t-il. « Euh, ouais, je crois, le nouveau studio de production là? » « Ouais, voilà. Bah ils viennent au lycée faire des auditions pour un nouveau film, ils cherchent le premier rôle. » . Je répondis d'un hochement de tête, et je m'isola dans un coin du couloir. L'EPIC, un film, premier rôle. Ces mots tournaient dans ma tête, je réfléchissais longuement. Je devais me présenter au casting, je n'allais pas rater cette occasion. Et si je rate? Ce n'est pas grave, je réussirai la prochaine fois. L'audition était la semaine d'après, je n'avais qu'une semaine pour m'y préparer.
Le jour du casting était arrivé plus vite que prévu, mais j'étais prêt. Je sortais de ma petite chambre d'étudiant, je longeais les couloirs pour enfin arriver dans l'amphithéâtre qui servait alors ce jour-là d'auditoire. Une bonne cinquantaine d'élèves étaient présents, attendant en file indienne leur tour, sagement. Un lourd silence était présent dans le couloir, aucuns bruits. J'attendais, j'attendais que l'assistante s'essouffle en exclamant mon prénom. La file rétrécissait petit à petit, jusqu'au moment où vint mon tour. L'assistante prononça mon prénom, elle était plutôt jolie. A l'appel de mon prénom, je leva la main et répondit d'un " c'est moi " pour qu'elle me remarque. Elle me sourit, puis j'en fis de même. Je rentrai dans cet amphithéâtre, vide. Seulement trois places au premier rang étaient prises. J'avançais, enfin descendais les marches pour me retrouver sur la scène. J'étais enfin en face des trois, ils se présentèrent. Le réalisateur, le directeur de casting et son assistante. « Prénom, Nom, âge et compétences, si il y a. » « Je m'appelle Judikaël Fields, 21 ans. J'ai déjà jouer dans plusieurs pièces de théâtre; dont une il y a peu de temps. » C'était bizarre, j'étais à l'aise. Mon stress c'était envolé pour laisser place à l'excitation. « Sinon, tu as préparé quelque chose à nous montrer? » Bien sûr... « Oui, une scène de Shakespeare, d'ailleurs, si Mademoiselle pourrait prendre le rôle de Juliette, j'en serai ravi ! » Les hommes regardèrent la seule femme de la salle, et sourirent. La jeune femme sourit, puis me rejoignit sur scène. Je lui tendis une feuille, où se trouvaient les répliques qu'elle devait jouer. Elle le prit, et nous commençâmes. « veux-tu donc partir ? le jour n'est pas proche encore : c'était le rossignol et non l'alouette dont la voix perçait ton oreille craintive. Toutes les nuits il chante sur le grenadier là-bas. Crois-moi, amour c'était le rossignol. - C'était l'alouette, la messagère du matin, et non le rossignol. Regarde, amour ces lueurs jalouses qui dentellent le bord des nuages à l'orient ! Les flambeaux de la nuit sont éteints, et le jour joyeux se dresse sur la pointe du pied au sommet brumeux de la montagne. Je dois partir et vivre, ou rester et mourir. - Cette clarté là-bas n'est pas la clarté du jour je le sais bien, moi ; c'est quelque météore que le soleil exhale pour te servir de torche cette nuit et éclairer ta marche vers Mantoue. Reste donc, tu n'as pas besoin de partir encore. - Soit ! qu'on me prenne, qu'on me mette à mort ; je suis content, si tu le veux ainsi. Non, cette lueur grise n'est pas le regard du matin, elle n'est que le pâle reflet du front de Cynthia ; et ce n'est pas l'alouette qui frappe de notes si hautes la voûte du ciel au-dessus de nos têtes. J'ai plus le désir de rester que la volonté de partir devienne la mort, et elle sera bien venue !... Ainsi le veut Juliette... Comment êtes-vous, mon âme ? Causons, il n'est pas jour. [...] » A peine avait-on fini, que les deux seuls spectateurs applaudirent. En étant encore dans le rôle de Roméo, je fis une sérénade à Juliette puis lui fis un baiser sur sa main. Elle rigola. Les trois se réunirent en me disant d'attendre. J'attendais, puis ils s'essayèrent à leurs places respectives. « On est d'accord, et on a décidé de te prendre. On sait qu'il y a en encore d'autres derrière la porte, mais t'es parfait. Félicitations ! » Je sautai de la scène et m'empressai de leur dire merci avec une poignée de main. Ils rigolèrent encore une fois et je partais. Et dire que c'est grâce à eux que ma carrière fut lancée.